Communiqué de presse décembre 2022

(repris dans « La Dépêche du Bassin » et « Sud-Ouest » de fin décembre 2022)

L’association ASPIT (Association de Sauvegarde du Patrimoine Immobilier Testerin) dont l’objet est :

  • identifier, recenser, conserver et défendre le patrimoine architectural, naturel et paysager et les traditions historiques de la ville de La Teste de Buch;
  • contribuer au respect des documents d’urbanisme et plus particulièrement des chartes architecturale et paysagère en vigueur et participer au développement harmonieux de la ville et de ses alentours;
  • veiller à la préservation de l’environnement et du cadre de vie.

a décidé de contester la décision de la préfecture concernant le refus des reconstructions des maisons forestières de la Forêt Usagère de La Teste. En effet, et selon ses statuts, elle se doit de sauvegarder le patrimoine de la ville de La Teste de Buch. Or, les maisons forestières dites cabanes, ont été répertoriées dès 2006 et figurent dans le PLU de 2011 (seul actuellement légal) à la rubrique Patrimoine. Le syndicat des propriétaires ainsi que l’ADDUFU, n’étant pas, d’après leurs statuts, habilités à prendre position et de ce fait à défendre les constructions dans la forêt usagère, ASPIT, seule association de sauvegarde du Patrimoine Immobilier, se doit de prendre en charge ce dossier.

Par conséquent, ASPIT tient à informer que depuis 4 mois nous espérons vainement de la part de la Mairie de La Teste une parole de soutien aux propriétaires de « cabanes » sinistrées et une réunion des parties concernées. Le nombre de cabanes sinistrées semble demeurer inconnu des autorités. Selon la DFCI, 45 cabanes ont brûlé. Nous attendons toujours de la Mairie une liste exacte. Le silence à ce propos nous inquiète et nous serons donc dans l’obligation d’avoir recours à des formes judiciaires. Ce n’est pas de gaîté de cœur et nous aurions préféré une consultation si le rendez-vous, demandé par ASPIT à M. Le Maire, avait abouti.

Quant à l’arrêté municipal interdisant de pénétrer dans la forêt, des recours ont été déposés par des associations amies ; recours auxquels ASPIT adhère totalement. Le dernier arrêté n’autorise même plus les propriétaires, au contraire du précédent. Ce qui laisserait penser qu’en septembre, la forêt n’était pas dangereuse et qu’elle l’est devenue en octobre (????). D’autre part, les usagers, conformément aux Baillettes et Transactions et en particulier à la Transaction de 1917, ont le devoir de participer au nettoyage de la forêt, ce qu’ils ne peuvent faire à cause de cette interdiction. En effet, ce qui reste des pins abattus, (les cimes  et les branches) est broyé, bien que ce soit la propriété des usagers. Tout se fait donc en dehors de tout contrôle des principaux concernés, sans témoins. ASPIT partage l’inquiétude qui commence à se généraliser. « Que font-ils donc dans cette forêt ? Et si la transaction de 1917 est réellement appliquée, pourquoi se cachent-ils ? » Voilà les questions qui tournent.

Sans réponse, nous ne pouvons que défendre notre patrimoine par les moyens qu’on nous laisse.

Gardons notre héritage et ne laissons personne nous le dérober.

Cabanes détruites, l’Aspit conteste la décision